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guy janvier maire de vanves (1995-2001) - Page 2

  • LES INCENDIES A VANVES : Beaucoup de dégâts mais heureusement peu de drames humains

    L’incendie de Vanves était dans tous les esprits dimanche au lendemain des incendies dramatique de Saint Quentin (Aisne) et d’Aubervilliers (Seine Saint Denis). Vanves s’en sortait bien sans victimes. Il était aussi le théme de beaucoup de discussions, notamment dans les cafés (ouverts) en ce dimanche Pâques, entre turfistes. « J’ai crû qu’on allait avoir un orage tellement le ciel s’assombrissait. Puis comme c’était par à-coup, j’ai pensé à un incendie » - « Ils l’ont fait voir sur les chaînes TV…i télé » - « D’ailleurs le garage venait de recevoir un camion de pneus »  - « Ca remonte à quand un tel incendie à Vanves ? »

     

    Evidemment revient à l’esprit tout de suite lincendie du marché, et l’explosion de gaz sur le Plateau, qui avaient mobilisé autant de sapeurs pompiers, en dehors des incendies de logements, dernièrement rue Solférino, et des actes délictueux (incendies de voitures, de poubelles etc…). Un incendie avait déjà détruit un ancien bâtiment industriel situé avenue Pasteur  (avant le garage Vaysse) un vendredi 7 Octobre 1994 en début de soirée « Dépêchés sur place, les secours ont déployés 7 lances poour circonscrire le feu et s’y reprendre à trois fois pour sauver un locataire qui a bien crû mourir dans ce petit logement » indiquait alors le Parisien Hauts de Seine qui avait couvert l’événement bien sûr grâce à un jeune journaliste, Bruno Jeudy, aujourd’hui rédacteur en chef du JDD, et auteur du livre (avec Carole Barjon) – dont tout le monde parle – sur l’élection de JF Copé à la tête de l’UMP « le Coup monté »(Edt Plon). Le maire l’époque Didier Morin (UMP) s’était déplacé ainsi que le propriétaire, Jean Chérioux, sénateur de Paris et conseiller de Paris (XVéme)

    Une explosion de gaz le 2 Février 1996 à la limite de Vanves et d’Issy Les moulineaux à l’angle de la rue Jules Guesde et de l’avenue du Général de Gaulle avait provoqué un début d’incendie au rez-de-chaussée d’un immeuble face à la résidence construite à l’emplacement des Laboratoires Logeais, endommagé des véhicules et bloqué cette rue emprunté par les habitants de la rue J.B.Potin. 70 Sapeurs popmiers étaient alors intervenus. Ses années 90 avaient été marquées par plusieurs incendie d’un pavillon rue Murillo, d’une imprimerie de la rue Aristide Briand, à l’emplacement de laquelle est menée actuellement une opératon immobilière

     

    Mais deux événements ont marqué plus particulièrement Vanves : Tout d’abord, l’explosion de gaz la plus spectaculaire provoquant un début d’incendie s’est déroulé le Jeudi 17 Octobre 1991 dans la Résidence Auvergne sur le Plateau, derrière le gymnase Maurice Magne. Il aurait pu être plus dramatique car elle s’était produite à 8H25 juste après la rentrée dans les écoles, dans un studio du 3éme étage, ravageant 14 appartements sinistrés dont 2 dévastés par le feu. Un mort, 6 blessés dont 3 graves. 45 sapeurs pompiers étaient intervenus venant des centres de secours de Plaisance, Issy et Grenelle et avaient déployés 7 lances. Une cellule de crise était mise en place dans le gymnase où était accueillit les locataires de cette résidence qui n’ont pu réintégrer leur logement qu’en début de soirée, la Cuisine centrale étant alors mobilisé pour confectionnner des repas. Le Maire Didier Morin (RPR) était bien sûr sur place avec Roger Aveneau, conseiller général, rejoint par le préfet des Hauts de seine, Charles Noel Hardy. Et le scrétaire Général de mairie, à l’époque, Serge Bauville, s’était démené pour trouver de quoi reloger les sept familles qui ne pouvaient pas réintégrer leur appartement. Le quartier était bouclé pour faciliter les allées et venues des ambulances qui ont évacués les blessés Vers Béclére  

     

    Ensuite l’incendie du Marché dans la nuit du 30 au 31 Mai 2000  entre 22H30 et 22H45 : « Les flammes sortaient par les fenêtres, c’était très impressionnant. Elles dégageaient une fumée noire épaisse. On ne voyait plus à 2 m » témoignait un voisin. Une centaine de pompiers étaient réquisitionnés dans 12 casernes pour maîtriser cet incendie. Les 200 spectateurs au théâtre étaient évacués dans le calme ainsi que  les 250 habitants de la tour,  et accuellis en mairie où s’était installée la cellule de crise. « C’était comme le cœur d’une ville qui s’arrête » résumait Benedicte Goussault 1ére Maire adjointe à l’époque qui était alors en réunion avec le maire Guy Janvier (PS) et des collégues à l’hôtel de ville. Conséquence : le marché dés le week-end suivant s’installait rues Mary Besseyre et Guy Mocquet, certains commerçants étant découragés, la bibliothéque commençait à nettoyer ses 60 000 ouvrages recouverts de suie… Sa reconstruction fut longue et surtout l’objet de vives polémiques entre majorité et opposition municipales qui changérent à l’occasion des élections mubnicipales de 2001.  

  • RETOUR SUR LE PASSE : LORSQUE GUY JANVIER ETAIT MAIRE DE VANVES

    Le Blog de Vanves Au Quotidien ne pouvait pas ne pas rappeler à l’occasion de la démission de Guy Janvier du Conseil Municipal de Vanves où il a siégé 22 ans, cette période où il l’a présidé entre 1995 et 2001, en étant maire de Vanves   

     

    GUY JANVIER (1995-2001) : UN MAIRE A L’INSU DE SON PLEIN GRE !

     

    « En 1995, ce fut une surprise ! Je travaillais à Bruxelles. J’y croyais bien sûr. Mais  personne ne nous donnait gagnant » racontait Guy Janvier  (PS) qui s’était ainsi retrouvé élu Maire de Vanves à une voix de différence, un certain 18 Juin 1995,  avec une équipe pas du tout préparée pour cela. Il reconnaissait qu’il avait ensuite vécu durant les deux premières années sous la menace d’une décision de justice et qu’il ne souhaitait pas à  son successeur de vivre une telle expérience. D’autant plus que son prédécesseur avait tenu la barre  de l’opposition municipale jusqu’à la décision de rejet du Conseil d’Etat, laissant alors la voie libre à d’autres prétendants qu’il avait encouragé. 

    Il a été victime  tout d’abord de la progression de la délinquance sur le Plateau qui a pris une ampleur considérable sous son mandat grâce notament à une polémique entetenue par ses opposants de droite. Ensuite de la tempête de 1999 qui a fait énormément de dégâts, notamment dans le parc F.Pic (comme celui du Lycée Michelet) qui lui a donné l’occasion de lancer un projet paysager ayant connu un léger début d’application  et à la Piscine municipale qui a fait l’objet de travaux importants de vitrages. Enfin de l’incendie du marché dont le projet de reconstruction/réhabilitation a été récupéré par son successeur, et de la pollution des pièces d’eaux du parc F.Pic dont le contentieux se poursuit encore.

     

    UN MAIRE AMENAGEUR  

    Il a réalisé une grande opération d’aménagement à l’emplacement de l’ex-fourrière, et du hangar où la ville stockait son matériel, avec un  MacDonald, un hôtel, des habitations et le Centre Albert Gazier, baptisé ainsi pour rendre hommage à un ancien ministre du Front Populaire qui a vécu à Vanves. Il était alors critiqué par son opposition de droite pour bétonner plutôt que verdir la ville dans cette entrée de Vanves où était prévu à l’origine un espace vert. Il lui rendra la monnaie de sa pièce avec l’aménagement de l’ilôt du Métro lorsqu’il se retrouvera dans l’Opposition en 2001. 

    Il a réaménagé tout d’abord la place Kennedy, 1ére étape d’une rénovation des 3 places du centre ancien (Saint Remy, et de Lattre de Tassigny), où les premières fouilles archéologiques ont été lancée à l’occasion de la construction de l’immeuble à l’angle de la rue de la République et de la place du Val. Ensuite  la rue Jean Jaurés sur le Plateau, la rue Guy Mocquet entre l’hôtel de ville et le monument aux morts.  Et il a lancé le réaménagement de la place de l’insurrection terminé et inauguré par son successeuur.

    Enfin, il a  baptisé le square de la mairie du nom de François Mitterrrand en présence de Robert Badinter sous une pluie diluvienne et lancé l’extension du square de la rue de Verdun. Mais il s’est toujours plaint de ne pas obtenir de subventions du Conseil Général alors présidé par Charles Pasqua et où a siégé son principal adversaire et successeur durant les 3 dernières années de son mandat

     

    DEMOCRATIE LOCALE ET LIEN SOCIAL

    Il a surtout développé la démocratie locale en créant les Conseils de quartiers,  des commissions extra municipales ou des groupes de travail, en organisant systématiquement des réunions publiques pour présenter les projets municipaux, habitude reprise par son successeur, en ouvrant une tribune de l’opposition dans la journal municipal, ce qu’avaient toujours  refusé ses prédécesseurs, et en donnant un local à son opposition. Il a lancé le jumelage avec Ballymoney, installé le Centre Technique Municipal rue de Solférino, déménagé le secrétariat du Stade de Vanves au Parc Municipal des Sports afin d’attribuer le pavillon qu’il occupait à l’école de musique qui avait besoin de s’agrandir.   

    Enfin son objectif a toujours été d’impulser « une cohésion sociale afin de ne laisser personne au bord du chemin » dans notre commune avec des ratées et des réussites qui sont inscrites dans son palmarès : La petite enfance avec le relais Assistantes Maternelles, la créche familiale, mais aussi les Petit’s Canailles, Elfi le jardin d’enfants,  les jeunes avec l’espace Solidarité, le Point Info Jeunesse, et un autre espace Jeunes Santé, mais aussi l’informatisation des écoles et une charte de la Restauration  Scolaire dont le contrat a été totalement révisé,  les familles avec l’antenne « Famille et Solidarité »,  les personnes âgées avec Label Senior pour les personnes agées où il a continué l’action engagée par son prédécesseur, les handicapés en signant une charte Ville-Handicap etc….Ainsi les priorités de la ville sous sa mandature étaient claires : une ville plus solidaire, une ville soucieuse de son identité et une ville respectueuse de toutes ses composantes sociales ou économiques.